vendredi 5 septembre 2014

PREMIER PRIX DU PAYS DU MONT BLANC

Premier  prix du pays du Mont-Blanc pour les Pingouins de Sinandaz

                           Sorti bien avant la rentrée littéraire ce livre a eu un prix en août…
                                                donc il vient … bien avant le Goncourt !!!


Les Pingouins de Sinandaz de Georges Bogey
(Éditions Livresdumonde)

Même si le parallèle entre les « Lettres Persanes » roman épistolaire de Montesquieu et « les Pingouins de Sinandaz » semble prétentieux il est juste d’en parler parce que c’est le grand livre qui a inspiré le petit. Dans les « Lettres Persanes », Usbek et Rika sont deux persans qui séjournent à Paris de 1712 à 1720. (Fin du règne de Louis XIV, début du règne de Louis XV). Il découvre avec étonnement la France et ses mœurs. Dans des lettres qu’ils leur envoient régulièrement, ils rendent compte de leurs découvertes à leur famille et à leurs amis restés au pays.
« Les Pingouins de Sinandaz » est un court roman qui raconte l’histoire de deux pingouins, Ipso et Facto, qui arrivent à Sinandaz une station de ski dans le massif des Aravis. Kypris, une jeune fille du village les recueille. Comme Usbek et Rika, ils font eux aussi la découverte d’un monde totalement nouveau pour eux. Ils ont une particularité qui n’est pas du goût de tout le monde : tous ceux qui les approchent voient les choses avec le même étonnement qu’eux, comme s’ils les voyaient pour la première fois. Très vite, deux clans se forment et s’affrontent. D’un côté les Allumés qui acceptent de voir les choses avec le regard neuf des pingouins et de l’autre les Blafards qui ne veulent surtout pas changer leur manière de voir et de penser. Confrontations, aventures, péripéties, surprises mais aussi humour et tendresse constituent ce récit.

Extrait du livre ( quatrième de couverture).
« On voyait les pingouins partout autour de Sinandaz : aux Confins, à la Croix Fry, sur le Crêt de Saint-Jean, dans la vallée du Bouchet, sur le plateau de Beauregard, au Chinaillon, au col des Annes, et jusqu’à Thônes… Un jour les Blafards se firent plus virulents : « Si on veut que les touristes faut que les pingouins dégagent. » 

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