Ray
BRADBURY, FAHRENHEIT 451, Roman de science fiction.
L’auteur et son
œuvre
Raymond Douglas BRADBURY(1920-2012)
issu d’un milieu modeste est un écrivain américain spécialiste de la science
fiction d’anticipation. Après ses études secondaires il ne va pas à
l’université et fait des petits boulots. Il se cultive en lisant à la bibliothèque.
Il commence à écrire très jeune et
publie sa première nouvelle à l’âge de dix-sept ans. Il devient écrivain à plein temps à vingt
deux ans. Titulaire d’une dizaine de prix. Auteur d’une cinquantaine de livres
dont la moitié au moins ont été adaptés au cinéma ou à la télévision.
Le contenu
Fahrenheit
451 est la température à laquelle un livre
s’enflamme et se consume. Ce livre raconte l’histoire d’une ville où
il est criminel de lire les livres et où les pompiers les brûlent. Réduire en
cendres les livres, les bibliothèques, les maisons qui les abritent et si nécessaire ceux qui possèdent des livres et
les lisent … telle est la mission de ces pompiers d’un nouveau genre.
Guy Montag est un pompier à qui
sa fonction d’incendiaire a longtemps procuré une intense jouissance
« C’est un chic boulot. Le
lundi brûler Millay, le mercredi Whitmann, le vendredi Faulkner, les mettre en
cendres. » Mais Montag change
lorsqu’il découvre la réalité des livres, la richesse de leur contenu et le
bonheur de les lire. Il change de camp. Fahrenheit 451 est
l’histoire de sa résistance et de sa révolte.
Pourquoi
lire FAHRENHEIT 451 ?
En moins de 200 pages, ce roman à thèse au
suspens rythmé parle de la destruction des livres donc de la destruction de la connaissance
et de la montée de l’obscurantisme. Cette fiction écrite en 1953 montre un
danger à venir. Il ne faudrait pas que les autodafés de Fahrenheit 451 soient
le signe avant coureur des autodafés que prépareraient les générations qui viennent.
La disparition du livre pourrait être sans gravité, si venaient s’y substituer
d’autres modes de diffusion du savoir. Le numérique, par exemple, pourrait remplacer le papier comme le papier a remplacé l’oralité. Des sujets
d’inquiétude qu’il faut souligner …
La marchandisation des
livres crée un nivellement par le bas et obscurcit le paysage de la
connaissance.
Aujourd’hui l’image devenue
doctrinaire a tendance à « ringardiser » l’écriture.
Le
« zapping » nuit gravement à la santé mentale : on ne prend plus
le temps de lire lentement et en totalité : on ne lit pas un livre on le parcourt !
L’avenir de la
civilisation des lumières est incertain.
Le héro de Fahrenheit
451 nous incite à résister !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire