jeudi 22 juin 2017

Ray BRADBURY, FAHRENHEIT 451, Roman de science fiction.




Ray BRADBURY,  FAHRENHEIT 451, Roman de science fiction.  

L’auteur et son œuvre
Raymond Douglas BRADBURY(1920-2012) issu d’un milieu modeste est un écrivain américain spécialiste de la science fiction d’anticipation. Après ses études secondaires il ne va pas à l’université et fait des petits boulots. Il se cultive en lisant à la bibliothèque. Il commence à écrire très jeune et  publie sa première nouvelle à l’âge de dix-sept ans.  Il devient écrivain à plein temps à vingt deux ans. Titulaire d’une dizaine de prix. Auteur d’une cinquantaine de livres dont la moitié au moins ont été adaptés au cinéma ou à la télévision.

Le contenu
Fahrenheit 451 est la température à laquelle un livre s’enflamme et se consume. Ce livre  raconte l’histoire d’une ville où il est criminel de lire les livres et où les pompiers les brûlent. Réduire en cendres les livres, les bibliothèques, les maisons qui les abritent et  si nécessaire ceux qui possèdent des livres et les lisent …  telle est la mission de ces pompiers d’un nouveau genre.   
Guy Montag est un  pompier à qui  sa fonction d’incendiaire a longtemps procuré une intense jouissance « C’est un chic boulot. Le lundi brûler Millay, le mercredi Whitmann, le vendredi Faulkner, les mettre en cendres. » Mais Montag change lorsqu’il découvre la réalité des livres, la richesse de leur contenu et le bonheur de les lire. Il  change de camp. Fahrenheit 451 est l’histoire de sa résistance et de sa révolte. 

Pourquoi lire FAHRENHEIT 451 ?
En  moins de 200 pages, ce roman à thèse au suspens rythmé parle de la destruction des livres donc de la destruction de la connaissance et de la montée de l’obscurantisme. Cette fiction écrite en 1953 montre un danger à venir. Il ne faudrait pas que les autodafés de Fahrenheit 451 soient le signe avant coureur des autodafés que prépareraient les générations qui viennent. La disparition du livre pourrait être sans gravité, si venaient s’y substituer d’autres modes de diffusion du savoir. Le numérique, par exemple,  pourrait remplacer le papier comme le  papier a remplacé l’oralité. Des sujets d’inquiétude qu’il faut souligner … 
La marchandisation des livres crée un nivellement par le bas et obscurcit le paysage de la connaissance.
Aujourd’hui l’image devenue doctrinaire a tendance à « ringardiser » l’écriture.  
Le « zapping » nuit gravement à la santé mentale : on ne prend plus le temps de lire lentement et en totalité :  on ne lit pas un livre on le  parcourt !   
L’avenir de la civilisation des lumières est incertain.
Le héro de Fahrenheit 451 nous incite à résister !


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